La vie quotidienne a changé et cela s’est accéléré au cours du XX° siècle, principalement après la
seconde guerre mondiale...
Il en est encore quelques-uns qui ont connu le temps de la lampe à pétrole (à acétylène, parfois, pendant
l’occupation allemande) et des veillées où l’on se rassemblait entre voisins pour jouer aux cartes et faire des crêpes. Mais, au temps de la télévision , on joue aux cartes dans les concours ou dans les “Clubs”.
Il en est encore quelques uns qui se souviennent des fêtes patronales où le costume local (au moins les “habits dô
dimanche” était de sortie pour la kermesse et plus tard, le bal-musette. Mais, au temps du “jeans”, les filles ne
portent plus de la coiffe, rarement la jupe, et on danse avec un D.Jay. C’est moderne, ça fait américain. Et
pendant les vacances on va voir les “Fêtes Folkloriques” : les habits sont beaux, les danses rigolotes, et ça fait culture populaire...
Il en est qui se souviennent du temps des foins et de la moisson.
Aujourd’hui, reste-t-il un “temps” ? La machine est là qui doit faire son rendement et qui mène les hommes... La météo guide les travaux et le curé du coin n’a plus de permission à donner pour travailler le
dimanche.
Ah! les mariages d’autrefois où la famile et les amis se retrouvaient joyeusement pendant plusieurs jours et où la mariée était fière de l’évènement...
Les choses évoluent . Certaines coutumes ont disparu . Et je pressens que cela n’est pas fini à l’époque où tout le
monde évoque la mondialisation, à l’époque où mes enfants prennent l’avion quand moi, à leur âge, je prenais le train ...
Les jeunes ne chantent plus (les connaissent-ils) les chansons du terroir car les occasions vont en manquant de les
apprendre, mais, grâce aux nouvelles technologies des médias, ils connaissent le rap, la soul, le r n’b,...Comment
parleraient-ils le patois vendéen, quand leurs oreilles sont pleines d’harmonies anglo-saxonnes et que la langue écrite est devenue le S.M.S.
Pas de nostalgie. Le monde avance...
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