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Le Champ Saint Père

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JUSTICE SEIGNEURIALE

Le châtelain de La Mothe-Freslon avait droit de haute, moyenne et basse justice ; autrement dit il pouvait condamner au fouet, à l'amende à la marque, au bannissement, aux galères et à la mort .


LA GUERRE DE CENT ANS

Pendant la Guerre de Cent Ans, le peuple souffrait énormément, des bandes armées des deux partis terrorisaient les villages . Les seigneurs eux-mêmes profitaient du désordre pour se livrer au pillage . Ainsi au mois d'août 1348i voit-on Guillaume Buor, Seigneur de La Mothe-Freslon, Aimery Charruyau (celui-là même qui avait doté un autel de l'église de Champ-Saint-Père) et quelques autres , piller le bourg des Moustiers-Mauffaits .

*"Capellania in ecclesia de Campo Sancti Pétri ad altare B. BLASÏI fundata per Aymericum Cnarruya, valetum, valens iO lib."  (Pouillé latin tiré du Livre Rouge - XVIIIe siècle)


LE PRIEURE DE CHAMP SAINT PERE

- Le Prieuré jouxte l'église, au-delà de son chevet. C'est donc par les Annates qu'on sait quelques noms de Prieurs. Le dû de 1439, par Hugues Meston, est de 30 1., ou 14 Florins d'or . A partir de la sécularisation de 1468-69, le Prieuré, pour un temps, n'a plus de moines, mais est loué à un fermier, sous la dépendance du Chapitre de Luçon, et la surveillance du Curé. A cette époque, les biens de la Cure consistent en bois, près de la Fillonnière, et en champs, de ci-de là. Pour le prieuré, il possède à Nesmy les terres des Acquêts (10 ha) (22) et, sur Champ-Saint-Père, les moulins de Sauvaget donnés en 1205, et ceux de Chamaillard, donnés en 1404 par Pierre Bochet, "Président au Parlement", à charge de 2 messes (23) annuelles. Du Prieuré sont encore : un étang du Bourg, des champs vers la Guérinière, et sur place, des greniers, écuries. Dès LORS? (1444-1458), ils excitent la jalousie et les persécutions des ducs de la Trémoille, de Talmont. (22) M. Fr., et A. Dioc. (23)duTr.l,p.272..

Tiré du livre “Balcon sur le marais” de l’Abbé BOUCHET


... et LES POTERIES

Au 19°siècle, le centre de leur industrie était au village de la Bernadière, situé à   1 km des Vieilles et des Nouvelles Poteries .

Sur le cadastre de 1811, il est fait mention de trois tuileries : la Chevrie, la Tuilerie de l'Etoile et la Buzinière .

En date du 7 février 1847 : "La commune du Champ-Saint-Père est par sa position située entre la plaine, le marais et le bocage, susceptible à de grandes améliorations s'il y avait quelques foires ; ses usines de faïenceries, de poteries, de tuileries et de chaux déjà nombreuses s'exploitent à la vérité avec avantage mais seraient d'un plus grand produit si on donnait au commerce une plus grande extension".

La faïencerie est souvent citée sur le registre des délibérations (1834-I871 : 1er février 1836 - "Le Conseil a été d'avis de faire aussitôt le retour du printemps transporter à l'amiable par les habitants de la commune les pierres nécessaires pour faire un marche-pied sur le chemin qui conduit depuis la faïencerie jusqu'à la chaussée de la Nantée"

Il est fort probable qu'elle était située dans le quartier dit "Le Haut-Bourg". Une rue porte ce nom, derrière l’Office du tourisme . Au début du siècle, les trois fours qui, dans un périmètre restreint, servaient à cuire la "gâche" de Pâques étaient d'anciens fours de potiers . Pendant longtemps il en est subsisté un, de même que de curieux moules de granit .

 

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