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Le Champ Saint Père

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Duchesse_de_BerryEn 1832, le passage de la duchesse de Berry suscita quelques troubles : à Rosnay où Boisson se trouva à la tête du mouvement et dans la Vallée de l'Yon qui fut parcourue la nuit par des bandes. Quelques tentatives de rassemblement échouèrent : à la Belle-Etoile, au Calvaire de St Vincent.

Le soulèvement général était prévu pour le 23 mai, et les gens du Champ-Saint-Père n'avaient pas été avisés du contre-ordre donné par la Duchesse. Aussi, au nombre d'une vingtaine attaquèrent-ils le poste du Port-La-Claye ; l'un d'eux y fut d'ailleurs tué. Le lendemain le jeune Léopold De Marcé, en revenant chez lui fut attaqué par un sergent nommé Fréron. Blessé à la cuisse, il se retira dans une maison et s'étendit sur un coffre, mais Fréron le suivit et l'acheva d'un coup tiré à bout portant.

Le Romancier, Charles DUMAS, auteur du “Comte de Monte-Cristo” et de bien d’autres romans évoquait dans son livre “Les louves de Machecoul” cette épopée :

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DIVAGATION DES OIES

Arrêté pris le 6 février 1835 vis-à-vis des oies "qui vaquent dans le bourg et dans les chemins sans aucun gardien, entrent dans les jardins qu'elles ravagent ainsi que dans les champs emblavés... nuisent à la salubrité des habitants par leurs malpropretés qu'elles font dans l'eau destinée à laver le linge".
- "Ces oies seront saisies par le garde-champêtre et mises en fourrière pendant huit jours après lequel délai elles seront vendues..."


DES STATISTIQUES

CAVOLEAU dans sa "Statistique ou description générale du département de la Vendée - 1844" - dénombre pour Champ-Saint-Père :

  • - 9 moulins
  • - 263 maisons
  • - une brigade de gendarmes à pied.
  • - Ecole et pensionnat de filles tenus par des Soeurs de Mormaison


TAXE SUR LES CHIENS

La loi du 2 mai 1855 établissait une taxe sur les chiens. A Champ-Saint-Père le tarif était le suivant :

  • - 1ère classe : chiens d'agrément ou servant à la chasse : 6 F,
  • - 2e classe : chiens de garde : 3F.


DIFFICULTES DES FINANCES COMMUNALES

La lecture des registres municipaux de cette époque montre à maintes reprises combien les finances étalent réduites et calculées :

    • - 22 mars 1863 : "Comme le garde (champêtre) est peu rétribué par rapport à l'importance de la commune, on est dans l'usage depuis de longues années, de lui donner quand il s'en trouve les broussailles qui croissent dans les chemins et qui sont invendables par leur peu d'importance".
    • Ailleurs : "La somme de 40 Francs provenant de 4 permis de chasse de l'année 1847 est employée à payer une armoire due au menuisier pour serrer les archives de la commune et un petit placard clos en fil de fer fermant à clé, placé à le porte de la mairie pour les affiches".


ACTION SOCIALE

Les temps étaient durs : la célébration des fêtes royales ou impériales consistait le plus souvent en une distribution de pain aux plus déshérités.

Les temps de la “glane et de la grapille” (qui devait être effectuée 3 jours après la vendange) était fixés par Arrêtés du maire).

De même le conseil municipal s'arrangeait toujours pour leur fournir, en période d'hiver, des travaux de réfection de routes. Il les employa même à la construction de l'école du Champ de la Croix.

A ce propos, quelques années plus tard "Vu l'augmentation du nombre des enfants qui fréquentent l'école communale de garçons, (nombre qui dépasse un cent) le conseil municipal considérant qu'un seul instituteur ne peut plus suffir..." décide de créer un poste d'adjoint.


EPIDEMIE

En 1870-1871, la commune fut éprouvée par une grave épidémie de variole. Sur les 300 personnes atteintes, 108 moururent.


INCENDIES VOLONTAIRES

En l879, du 24 avril au 8 décembre, 16 incendies se déclarèrent, toujours allumés dans des barges de foin. L'incendiaire enfin dépisté, fut condamné aux travaux forcés.


HISTOIRE DE TRAINS

Le l6 septembre 1882, un train de pèlerins bretons qui s'en revenaient de Lourdes avait dépassé la gare de Champ-Saint-Père depuis quelques kilomètres. Il était alors engagé sur une forte rampe lorsque l'on constata que la locomotive était impuissante à la franchir. Ce train fut scindé et une douzaine de wagons demeurèrent dans l'attente de renfort...ou plutôt se mirent à reculer tant et si bien qu'on ne put les immobiliser qu'en gare de Champ-Saint-'Père»

Un bas-relief en marbre blanc représentant la scène fut offert en ex-voto dans la basilique de Lourdes (Le moulage existe à l'Evêché de Luçon]. Ce fait divers n'eut pas grand écho dans la presse locale si ce n'est dans un journal anticlérical qui minimisa de toute façon l'affaire [Cf. Le Libéral de la Vendée - 1er et 6 octobre 1882

INAUGURATION DE CLOCHES ET DE CLASSES

- En 1886, grande cérémonie pour la bénédiction d'une cloche : Marie-Gabrielle pesant 865 kg.
- En 1893» noces d'or du "Couvent" et construction de trois nouvelles classes.

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